Lettres à un jeune poète
Plus de 100 ans après leur publication, les Lettres à un jeune poète offrent aux tourments de notre siècle un contrepoint lumineux et étonnamment moderne.
Plus de 100 ans après leur publication, les Lettres à un jeune poète offrent aux tourments de notre siècle un contrepoint lumineux et étonnamment moderne.
En 1845, le philosophe allemand Max Stirner s'interrogeait sur le sens de la liberté dans ce texte encore très actuel. En voici un extrait, précédé d'une introduction de Catherine Dorion.
En remettant en question les inconscients de la culture patriarcale, l’auteure exhortait les femmes à s’émanciper de la «langue de l’occupant».
Dans cette première traduction en français de son célèbre essai «How It Feels To Be Colored Me», l’écrivaine africaine-américaine évoque avec panache le moment décisif où elle est devenue une femme de couleur.
Pour Schopenhauer, le vrai bonheur ne pouvait venir que de soi, pas de l’opinion des autres. Une idée encore très appropriée à notre époque, tournée vers les apparences et la quête de la célébrité. Dans cet essai, tiré de ses Aphorismes sur la sagesse dans la vie, le philosophe nous parle de vanité, d’orgueil et de gloire.
À quoi bon continuer à écrire des romans, quand de toute évidence ils n’ont plus l’importance culturelle qui a déjà été la leur?
Que faire lorsqu’apparait une génération nouvelle qui nous remet en question, et qu’on réalise qu’on ne fait plus partie de «la jeunesse»? On peut se braquer. On peut la condamner. On peut se moquer de ses aspirations. Mais on peut aussi, comme le suggère André Laurendeau dans cet essai, se concentrer sur ce qu’elle peut apporter à la longue marche du progrès social.
En parallèle de sa carrière d’écrivaine, la grande Gabrielle Roy a aussi exercé le métier de journaliste indépendante. Dans ce reportage littéraire publié au début des années 1940, elle nous présente Montréal d’est en ouest, en remontant trois grandes artères de la ville: les rues Notre-Dame, Sainte-Catherine et Sherbrooke.
«La première fois que j’ai vu New York, j’avais 20 ans, et c’était l’été»... Joan Didion a 33 ans, en 1967, quand elle écrit ce texte dans lequel elle dit adieu à New York et à sa jeunesse, mais aussi au rêve américain lui-même, choisissant plutôt «le cramponnement désespéré aux fragments» qu’est la maturité.
Mélange de questionnements, de réflexions et d’exercices, les Pensées de l’empereur romain Marc Aurèle ne devaient pas être lues par d’autres. Dans ces aphorismes rédigés en grec entre 161 et 180, nous retrouvons un homme qui cherche à se comprendre et à saisir le sens du monde.