Les lectures de Nathalie Bondil
Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef au Musée des beaux-arts de Montréal, nous ouvre son univers littéraire et évoque les livres qui l’ont marquée.
Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef au Musée des beaux-arts de Montréal, nous ouvre son univers littéraire et évoque les livres qui l’ont marquée.
En 1916 était instauré le premier programme officiel d’art de guerre canadien pour enregistrer les faits d’armes du pays durant la Première Guerre mondiale. Cent ans plus tard, les Forces canadiennes envoient toujours des artistes sur le terrain. Un anachronisme, à l’heure où les images de guerre affluent quotidiennement?
Nous avons demandé à cinq personnalités culturelles majeures du Québec de se révéler un peu à nous par le biais d’un instantané, littéraire ou artistique.
Ou comment des étudiants montréalais ont pris d’assaut leur école pour contrer le conservatisme ambiant et tenter de refaire le monde.
Montréal se targue d’être une «ville créative», Québec mise sur les arts et la culture pour dynamiser et diversifier son économie. Ces deux postures trouvent en partie leur origine dans les thèses de Richard Florida, dont le livre «The Rise of the Creative Class» a fait de la créativité l’un des concepts fétiches des urbanistes et des décideurs municipaux. Effet de mode ou tendance profonde? Dix ans plus tard, qu’en reste-t-il?
Une centaine de prix littéraires sont décernés, bon an mal an, au Québec. Du Concours du meilleur texte de quatre lignes au prestigieux prix Gilles-Corbeil, petits honneurs ou grosses bourses récompensent ainsi poètes, romanciers, essayistes et dramaturges. À quoi—ou à qui—servent-ils?
Ça implique quoi, «être artiste»? Beaucoup de doutes, sans doute. Quelques angoisses, probablement. Et une existence à côté du monde, entre le mépris tranquille de la famille et le scintillement surréaliste de l’autre famille, celle des «évènements culturels».
L’underground est-il encore nécessaire, au 21e siècle? Est-il même toujours possible, dans un monde de hype toute puissante et d’autopromotion permanente?