Des nouvelles de moi
Nous accommodons tout à la sauce «slow». Pourquoi ne pas faire la même chose quand nous communiquons avec nos proches? Revenir à l’épistolaire. Et ralentir, par amour et par subversion.
Nous accommodons tout à la sauce «slow». Pourquoi ne pas faire la même chose quand nous communiquons avec nos proches? Revenir à l’épistolaire. Et ralentir, par amour et par subversion.
Je vous écris aujourd’hui pour vous parler de votre dernier film, Don’t Worry, He Won’t Get Far on Foot.
Cher examen, tu te souviens peut-être de moi? Je t’ai passé en 2002 et je t’ai plutôt bien réussi.
Chère science, tu me pardonneras l’usage du singulier, c’est sans contredit plus insolent encore que de te tutoyer—même les sciences humaines pas de maths que j’ai faites au cégep se méritent le pluriel.
Cher Pico, tu ne te souviens probablement pas de moi. Une autre fête d’enfants dans une mer de chapeaux pointus, de gâteaux trop sucrés et d’assiettes en carton. C’était mon anniversaire de quatre ans.
Ou la revanche d’une petite fille sur le directeur de son école primaire.
Ou la culpabilité d’un fils (de préposé aux bénéficiaires) qui paie son loyer, et beaucoup de livraisons de burgers, en écrivant des blagues.
Elle est l’une des figures phares de la forme physique à Sorel-Tracy. Du moins, pour ceux et celles qui y ont fait leurs études primaires dans les années 1990.
Les Québécois·es ont fait de sa sainteté un prétexte pour virer des brosses. À l’occasion de la Fête nationale, l’humoriste Emna Achour est à tu et à toi avec le prédicateur juif que les catholiques (et même les musulman·e·s) ont pris en affection.