Après s’être fait architecte du son du futur au sein de Daft Punk, Thomas Bangalter se réoriente vers la musique classique pour grands ensembles. Pour le compositeur démasqué, le présent se conjugue maintenant, en quelque sorte, au passé.
Dans l’industrie de la musique, il y a les saveurs du mois et les artistes (les rares) qui savent durer. L’autrice-compositrice-interprète appartient précisément à la seconde catégorie. Elle partage les valeurs qui la guident dans son travail et sa vie.
Il en va du plus grand succès du groupe Mes Aïeux, un classique des playlists de cabane à sucre et du temps des fêtes. Mais comme l’auteur de notre Document 13 le souligne, cette chanson archiconnue a tout d’un hymne modophobe.
On fonde beaucoup d’espoir en «Bungalow», une comédie noire sur fond de rénovations et de vie de banlieue. Ce long-métrage, le premier de Lawrence Côté-Collins par ailleurs, met en vedette Sonia Cordeau, Guillaume Cyr et Geneviève Schmidt.
La tension charnelle est palpable entre Lydia Képinski et Vincent Roberge (Les Louanges) sur leur premier morceau enregistré en duo. La chanson québécoise de l’été?
L’auteur-compositeur-interprète Thierry Larose s’inscrit dans une tradition qui le dépasse, en marchant dans les pas de Desjardins, de Lelièvre, mais surtout de Rivard.
«N’essuie jamais de larmes sans gants», œuvre phare de la littérature gaie, trilogie du Jonas Gardell regroupée en un tome aux éditions Alto, fera l’objet d’une adaptation théâtrale mise en scène d’Alexandre Fecteau. Et c’est l’une des pièces les plus attendues ce mois-ci.
On nage en eaux jazz ce mois-ci avec des projets comme Valaire et Alfa Mist, des musiciens qui s’inspirent de la note bleue—sans pour autant être des puristes.
Un récit autobiographique sur la drogue signé Marie Darsigny, une nouvelle pièce d’Olivier Kemeid qui interroge le rapport à l’identité, un retour sur disque pour Valaire et une adaptation cinématographique du roman Le plongeur de Stéphane Larue. Voici ce qu’on se promet de lire, voir et écouter en février.
Une douche froide s’est abattue sur le Québec au début de l’année quand Rolling Stone a écarté Céline Dion de son palmarès des meilleur·e·s chanteur·euse·s de tous les temps. Une controverse à sens unique qui a mis en lumière le chauvinisme du lectorat québécois.
On se laisse transporter par la pop alternative de Caroline Polachek, une sirène américaine aux influences bigarrées. Elle fait partie des artistes que nous surveillons de près en ce début d’année.
