Ce qu’on a lu—novembre 2023
Minimalistes et toutes en rondeurs, les cases du bédéiste Alex Lévesque détonnent dans le panorama du 9e art au Québec. On a mis la main sur son premier album.
Minimalistes et toutes en rondeurs, les cases du bédéiste Alex Lévesque détonnent dans le panorama du 9e art au Québec. On a mis la main sur son premier album.
Avec des titres comme «tu penses-tu», «désert alimentaire» et «tranquillement pas vite», le groupe comment debord (en minuscules, s’il vous plait) incarne une certaine idée du Québec nouveau et de la vie en ville, à Montréal. Des héritier·ère·s de Beau Dommage?
À l’heure où les 3 1/2 à moins de 1000$ se font extrêmement rares à Montréal, et où la CAQ envisage de mettre la hache dans les cessions de bail, la crise du logement se faufile jusque sur nos écrans de cinéma. Deux réalisatrices d’ici en ont fait un documentaire, «Ma cité évincée».
Léa Clermont-Dion fait équipe avec Le Cheval d’août pour publier «Porter plainte», un livre où l’intime et le politique s’entremêlent.
Après avoir fait la tournée des festivals cet été avec Bon Enfant, Alex Burger s’apprête à reprendre la route pour défendre son projet solo, ses chansons aux accents country qui s’agencent bien aux couleurs de l’automne.
Ève Landry, Patrice Dubois et Stephie Mazunya se donnent la réplique dans «Corde. Raide». Traduite par Fanny Britt, cette pièce britannique est à l’affiche ces jours-ci à Montréal.
Chloé Robichaud renoue avec Sophie Desmarais, sa muse de la première heure et actrice porte bonheur, dans le film «Les jours heureux». Un drame qui s’articule autour d’une cheffe d’orchestre en pleine ascension.
Présentée il y a six ans à Premier Acte, un théâtre intime de 80 places à Québec, la pièce «Hypo» de Nicola-Frank Vachon a droit à un deuxième tour de piste grâce au bédéiste Paul Bordeleau.
Plus d’une décennie après la dissolution du groupe La Patère rose, Fanny Bloom poursuit sa route en solo. Elle s’apprête à lever le voile sur son quatrième album de compositions originales.
Après «Les faux tatouages» (2017) et «Nadia, Butterfly» (2020), le cinéaste Pascal Plante s’immerge dans l’univers scabreux d’un tueur en série. Réaliste et dérangeant, son nouveau film nous force à réévaluer notre rapport aux documentaires de style «true crime». Voici «Les chambres rouges».
La rectitude politique en prend pour son rhume avec Cliff Cardinal. Seul en scène, l’acteur torontois tire à boulets rouges sur le progressisme de façade. Présenté dans le cadre du FTA et du Carrefour de théâtre de Québec au printemps dernier, ce spectacle humoristique a droit à un nouveau tour de piste.