Notre région brule
Emmanuelle Gendron rencontre des artistes qui réfléchissent au pouvoir de l’art face aux feux de forêt. Une correspondance écrite depuis Chibougamau.
Emmanuelle Gendron rencontre des artistes qui réfléchissent au pouvoir de l’art face aux feux de forêt. Une correspondance écrite depuis Chibougamau.
Comment notre époque peut-elle en même temps sembler aussi spectaculairement catastrophique et profondément ennuyante, par bouts?
Peut-on pleinement s’accomplir comme femme sans faire l’expérience de la maternité, de l’accouchement et de l’allaitement? On assiste ces années-ci à la libération de la parole des nullipares volontaires, celles qui ne se laissent pas contaminer par la peur de passer à côté de quelque chose.
Comment concilier les deux crises qui nous accablent présentement, soit celles des médias et du climat? Notre chroniqueur a pris le pouls d’un domaine en pleine expansion dans les salles de nouvelles: le journalisme environnemental.
Votre sélection hebdomadaire des textes et des productions audiovisuelles qui ont attiré l’attention de l’équipe de Nouveau Projet.
Elle a déménagé dans un autre décor, troquant les ruelles de la ville pour les piscines hors terre de la banlieue. Mais au fond, l’écrivaine n’a pas changé. Dans ses écrits comme dans la vie, c’est toujours son hypersensibilité qui la guide, qui la nourrit. Entretien avec l’autrice de la fiction de Nouveau Projet 24.
À l’école on apprend à lire, à écrire, à compter, mais aussi à vivre en société. Mais les parents d’élèves ont aussi leur bout de chemin à faire, notamment en choisissant l’établissement scolaire de leur progéniture. Voici un extrait de «Nos enfants auront le dernier mot», le premier titre de notre collection «Le temps debout».
Intimité amputée, porno interdite, rapprochements réprimés. Le code de vie de certaines maisons de soins palliatifs complique l’accès au plaisir du corps. Pourtant, faire l’amour ou se masturber peut panser les maux.
Les animaux destinés aux assiettes des carnivores peuvent-ils mener une existence heureuse même si leur destin est scellé d’avance? Cet extrait de notre Document 14 juxtapose les arguments des éleveur·euse·s bios à ceux des véganes pour tenter d’offrir une réponse à cette épineuse question.
Le nouveau recueil de Joséphine Bacon dit l’espoir qui s’effrite et le poids des années qui passent. À la fois graves et contemplatifs, brandis comme petite robe rouge au vent, ses plus récents poèmes questionnent sa faculté à pardonner, puis guérir. Mais lui reste-t-il seulement assez de temps?