Cinq livres que j’ai lus—septembre 2022
Chaque mois, notre rédacteur en chef commente certaines de ses lectures et d’autres sujets plus ou moins connexes.
Chaque mois, notre rédacteur en chef commente certaines de ses lectures et d’autres sujets plus ou moins connexes.
Second degré, oralité, absurdité: une littérature de l’ordinaire existe bel et bien chez nous, sous la plume des jeunes héritiers de Ducharme, prophètes du normcore. Le dérisoire a une forme et une voix, dans notre espace littéraire. Et il a aussi une valeur.
La plus grande menace qui pèse sur les universités n’est pas la remise en question de la liberté académique: c’est plutôt l’étroitesse de ce qu’on y enseigne.
Vieux de plus d’un siècle, le hockey et sa culture peuvent-ils aujourd’hui évoluer? Ce n’est pas sûr. Le devraient-ils? Sans aucun doute. On peut rêver? Pourquoi pas.
Peut-on imaginer une société où se tuer à l’ouvrage n’est plus la norme?
Charlevoix décrit par celles et ceux qui l'ont immortalisé avec leur plume.
AFGHANISTAN – Des années après la chute de l’extrémisme, une nouvelle génération de femmes semble prendre les devants pour renouveler un septième art sclérosé.
Si les femmes peuvent aisément lever le coude avec les hommes, elles n’en retirent pas les mêmes bénéfices—ni n’en subissent les mêmes conséquences. Dans l’essai Drink, Ann Dowsett Johnston trace les contours de leur relation particulière avec la bouteille, tout en témoignant de sa propre histoire de dépendance. Quel rôle l’alcool joue-t-il pour celles, de plus en plus nombreuses, qui succombent à ses vapeurs?
À quoi sert un mémoire de maitrise qu’à peu près personne ne lira, sur un sujet si niché qu’il ne ralliera qu’une poignée de collègues du même domaine? L’étudiant-chercheur Samuel Dinel se questionne sur la valeur même de ses efforts étalés sur trois ans.