Pour un nouveau récit collectif de Montréal
Comment permettre à la métropole de mieux tirer avantage de ses formidables atouts? Peut-être en commençant par réinventer l’histoire que les Montréalais se racontent à propos de leur ville.
Comment permettre à la métropole de mieux tirer avantage de ses formidables atouts? Peut-être en commençant par réinventer l’histoire que les Montréalais se racontent à propos de leur ville.
L’auteur Guillaume Morissette est né au Saguenay–Lac-Saint-Jean et a appris l’anglais en écoutant Les Simpson. Aujourd’hui, c’est pourtant dans cette langue qu’il écrit. « Ce n’est pas un geste politique », dit-il. Est-ce vraiment possible ? Le débat linguistique est-il chose du passé, au Québec ?
Pour passer du trop-plein écœurant à la plénitude régénérante, il nous faudra retrouver cette chose que notre époque trépidante, bruyante et addictive nous encourage à oublier: le vide.
Le Canada est malade. Devant les assauts répétés contre son économie, sa démocratie, son environnement et sa société en général, la population est passée de l’indignation à la résignation. Mais ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que les Canadiens ne relèvent la tête, prennent la parole et tendent la main à leurs voisins.
Depuis dix ans, les drones se multiplient à un rythme exponentiel. Développés loin des yeux du public, dans des zones grises du droit international, ces avions-robots redéfinissent en profondeur les contours de la guerre et gagnent désormais le monde civil. Une situation qui soulève une myriade de questions éthiques et juridiques dont nous devons collectivement nous saisir, de toute urgence.
Montréal se targue d’être une «ville créative», Québec mise sur les arts et la culture pour dynamiser et diversifier son économie. Ces deux postures trouvent en partie leur origine dans les thèses de Richard Florida, dont le livre «The Rise of the Creative Class» a fait de la créativité l’un des concepts fétiches des urbanistes et des décideurs municipaux. Effet de mode ou tendance profonde? Dix ans plus tard, qu’en reste-t-il?
Les Québécois ont perdu la fierté de leur fonction publique, pourtant «l’une des meilleures au monde», pour reprendre la formule de Jean Charest au moment de son départ de la vie politique. Résultat: rares sont les fonctionnaires qui sont fiers de leur rôle, plus que jamais essentiel. Comment remettre un peu de piquant dans cette relation qui s’est étiolée au fil des décennies?
Il y a 20 ans avait lieu Solstice, la première rave organisée à Montréal. Pour plusieurs jeunes, ce fut le point de départ d’une étrange période de leur vie, un mélange d’hédonisme et d’idéalisme, de hauts et de bas. Vingt ans plus tard, nous avons voulu en faire le récit, et voir ce qu’il en restait.
Deux ans après la conférence de Copenhague et quelques mois après celle de Durban, comment négocier les virages nécessaires afin de survivre au 21e siècle? Face à la menace des changements climatiques, les solutions ne pourront venir que d’une transformation radicale de nos rapports à la consommation et, surtout, à l’énergie.
Le parent du 21e siècle angoisse, rumine et se tourmente: comment favoriser le plein développement de son enfant chéri? C’est la faute de la science, nous dit Caroline Allard. Mais il est grand temps qu’on cesse de se prendre pour des imbéciles.
Et si la cause de notre incapacité chronique à aimer correctement se trouvait quelque part entre Le petit chaperon rouge et nos égos surdimensionnés?