Naïla Tremblay: au-delà de «la grosse qui fait des vidéos»
Parler de sujets tabous de manière décomplexée, c’est la mission que s’est donnée la jeune créatrice de contenu.
Parler de sujets tabous de manière décomplexée, c’est la mission que s’est donnée la jeune créatrice de contenu.
En remettant en question les inconscients de la culture patriarcale, l’auteure exhortait les femmes à s’émanciper de la «langue de l’occupant».
AFGHANISTAN – Des années après la chute de l’extrémisme, une nouvelle génération de femmes semble prendre les devants pour renouveler un septième art sclérosé.
Des voix s’élèvent pour dénoncer le sexisme que subissent les femmes dans de nombreux domaines: politique, musique, gastronomie. Le milieu littéraire québécois échapperait-il miraculeusement à cette iniquité rampante?
La naissance d’un enfant, ce n’est pas toujours que bonheur et béatitude. Parce qu’elle a parcouru un long chemin avant de pouvoir en parler, parce que ces sentiments de tristesse, de honte et de culpabilité sont plus répandus qu’on le croit, Sara Houle a voulu s’attaquer à un tabou: la dépression périnatale.
Il a été long et sinueux, le chemin qui a mené les femmes à disposer du libre-choix quant à la poursuite ou non de leur grossesse. Récit d’un chapitre déterminant de cette victoire jamais complètement acquise: le cas Chantale Daigle.
Le féminisme est à la mode. Par l’intermédiaire de vedettes affichant fièrement leurs couleurs ou encore par le biais du mouvement «#AgressionNonDénoncée», il s’impose à nouveau dans l’espace public et médiatique. Mais ces deux phénomènes répondent-ils de la même logique? Entre la démocratisation longtemps souhaitée de la pensée féministe et sa simple récupération marchande, il persiste une tension difficile à désamorcer.
Les femmes autochtones sont les premières victimes des problèmes sociaux de leurs communautés. Fuyant la violence et les abus de toutes sortes, elles échouent souvent en ville. Brisées par la vie, c’est au Foyer pour femmes autochtones de Montréal qu’elles finissent par trouver refuge.
Ou comment les travailleuses montréalaises du textile, en luttant pour de meilleures conditions de travail, ont aussi combattu les dérives réactionnaires des années 1930.