Se relever de la fin du monde
La catastrophe de juillet 2013 a propulsé Lac-Mégantic sur les chemins de la transition.
La catastrophe de juillet 2013 a propulsé Lac-Mégantic sur les chemins de la transition.
La crise est vaste, et la transition qui s’impose l’est tout autant. Cette nouvelle rubrique présente des initiatives servant à éclairer le chemin.
D’est en ouest, du nord au sud, neuf correspondants racontent les aléas de la transition.
Abonnée au palmarès des villes les plus heureuses du Québec, Rimouski n’a apparemment aucun des désavantages de l’urbanité: fluidité routière, stationnement abondant, services et commerces accessibles. Cela n’a pas empêché la mobilisation de citoyens, qui, depuis dix ans, défendent une vision différente du bienêtre et travaillent à la transition environnementale de la municipalité. Ici, point de prolongement de métro ni de réseaux électrique métropolitain, de piétonisation ni de Bixi. Comment, alors, se vit la transition hors des grands centres?
Les Québécois disposent de vastes ressources en énergie, ce qui les incite à la gaspiller. Les solutions à cette surconsommation sont pourtant nombreuses. Il est peut-être temps de nous imposer une diète.
Ou l’illusion du transport électrique dans une société (de plus en plus) éprise de gros véhicules.
Le mot résilience est en perte de sens à force d’être mal utilisé. Ce qu’il évoque réellement, c’est la capacité extraordinaire de certains individus et systèmes à faire face à un traumatisme, pour mieux rebondir ensuite. À l’heure des bouleversements environnementaux, cette aptitude pourrait nous être fort utile, et nous aider à inventer les villes et les collectivités de demain.
Dans notre lutte contre les gaz à effet de serre, à quoi devrions-nous nous attaquer en premier: le méthane ou le dioxyde de carbone?
Récemment, un nouveau type de marchand est apparu dans la conscience populaire: le picker, qui déniche des objets usagés pour les revendre sur l’internet et lors de certains évènements commerciaux. Portrait d’un recycleur du passé parfaitement en phase avec son époque.
Et si les agriculteurs reprenaient leur rôle d’expérimentateurs? Et s’ils devenaient des acteurs clés dans la révolution verte tant attendue? Des initiatives africaines et européennes prouvent que c’est possible.
Données ouvertes, hackathons, implantation de la maison Notman: la ville de Montréal a déjà bien amorcé son virage «intelligent». Québec, quant à elle, mise sur les nouvelles entreprises créatives et sur l’amélioration de ses services aux citoyens. Et elles ne sont pas les seules. Les initiatives pleuvent, de New York à Songdo. Portrait de la ville intelligente idéale.