Ogres énergétiques
Les Québécois disposent de vastes ressources en énergie, ce qui les incite à la gaspiller. Les solutions à cette surconsommation sont pourtant nombreuses. Il est peut-être temps de nous imposer une diète.

Les Québécois disposent de vastes ressources en énergie, ce qui les incite à la gaspiller. Les solutions à cette surconsommation sont pourtant nombreuses. Il est peut-être temps de nous imposer une diète.

Ou l’illusion du transport électrique dans une société (de plus en plus) éprise de gros véhicules.

Le mot résilience est en perte de sens à force d’être mal utilisé. Ce qu’il évoque réellement, c’est la capacité extraordinaire de certains individus et systèmes à faire face à un traumatisme, pour mieux rebondir ensuite. À l’heure des bouleversements environnementaux, cette aptitude pourrait nous être fort utile, et nous aider à inventer les villes et les collectivités de demain.

Dans notre lutte contre les gaz à effet de serre, à quoi devrions-nous nous attaquer en premier: le méthane ou le dioxyde de carbone?

Récemment, un nouveau type de marchand est apparu dans la conscience populaire: le picker, qui déniche des objets usagés pour les revendre sur l’internet et lors de certains évènements commerciaux. Portrait d’un recycleur du passé parfaitement en phase avec son époque.

Et si les agriculteurs reprenaient leur rôle d’expérimentateurs? Et s’ils devenaient des acteurs clés dans la révolution verte tant attendue? Des initiatives africaines et européennes prouvent que c’est possible.

Données ouvertes, hackathons, implantation de la maison Notman: la ville de Montréal a déjà bien amorcé son virage «intelligent». Québec, quant à elle, mise sur les nouvelles entreprises créatives et sur l’amélioration de ses services aux citoyens. Et elles ne sont pas les seules. Les initiatives pleuvent, de New York à Songdo. Portrait de la ville intelligente idéale.

En 2020, il sera interdit d’enfouir des matières organiques au Québec. Or, d’énormes progrès restent à faire en ce qui concerne la gestion quotidienne des déchets. Les Québécois sont-ils vraiment prêts pour le bac brun?

Le Canada est malade. Devant les assauts répétés contre son économie, sa démocratie, son environnement et sa société en général, la population est passée de l’indignation à la résignation. Mais ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que les Canadiens ne relèvent la tête, prennent la parole et tendent la main à leurs voisins.

Au siècle dernier, la ville nord-américaine s’est retrouvée dans un cul-de-sac économique en se développant autour de l’automobile. On peut maintenant affirmer, exemples à l’appui, qu’il est écologiquement sensé et financièrement raisonnable de concevoir des quartiers qui placent les résidents—et non leur véhicule—au cœur de tout.

Dans plusieurs grandes villes du monde, faire transiter les biens est devenu un cauchemar. Pourquoi ne pas créer un mode de transport en commun des marchandises?