Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme
L’effondrement arrive, a même possiblement déjà commencé. Plutôt que de nier le désastre, il est temps de préparer la suite en y consacrant tout ce qui nous reste de capacité à rêver.
L’effondrement arrive, a même possiblement déjà commencé. Plutôt que de nier le désastre, il est temps de préparer la suite en y consacrant tout ce qui nous reste de capacité à rêver.
Et si les gangs d’ami·e·s sur Discord et sur Twitch se donnaient rendez-vous dans la rue?
Souvent, la mère et la nullipare mènent l’une contre l’autre une guerre sourde, chacune s’estimant plus heureuse, et parfois même plus brillante, que celle qui a fait le choix de vie inverse. Comment alors réconcilier ces deux solitudes?
Les gens qui ont voyagé le savent: s’il y a bien quelque chose d’universel, en ce bas monde, c’est la laideur des chemins qui mènent des aéroports aux centres des villes. Dans «La vie habitable», notre «Document 06», la femme de théâtre Véronique Côté s’intéresse au morne décor des banlieues.
Le ministère de la Culture et des Communications a ajouté un critère à la grille d’évaluation du patrimoine bâti: la valeur sociale. Mais comment mesurer quelque chose d’aussi subjectif que l’attachement aux lieux qui font nos quartiers?
Et si notre plus grande erreur avait été de tenir la démocratie pour acquise? Dans cet extrait de «Prendre part», notre «Document 18», les professeurs de philosophie David Robichaud et Patrick Turmel nous pressent de la mettre sous clé avant qu’il ne soit trop tard.
Comment notre époque peut-elle en même temps sembler aussi spectaculairement catastrophique et profondément ennuyante, par bouts?
L’architecte danois Jan Gehl nous presse d’imiter les nombreuses villes européennes qui, depuis une décennie déjà, appliquent les concepts d’écomobilité, d’urbanisme durable et de ville à échelle humaine.
«Le produit intérieur brut mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue», disait Robert Kennedy, quelques semaines avant sa mort en 1968. Apparu la décennie suivante, le concept de qualité de vie devait offrir une alternative au discours économique. Est-ce vraiment le cas?
Alors que les frontières se referment et que grandissent la peur de l’autre et le désir de nous retrouver «entre nous», quel espoir y a-t-il pour l’entraide dont nous avons si cruellement besoin, en ce moment critique?
Merci aux matières naturelles fossilisées par des milliers d’années et aux métaux lourds extraits de la Terre.