En banlieue du monde
Et si Laval était l’endroit parfait pour repenser le stéréotype de la banlieue nord-américaine et le projet social qu’elle était censée incarner?

Et si Laval était l’endroit parfait pour repenser le stéréotype de la banlieue nord-américaine et le projet social qu’elle était censée incarner?

Des voix s’élèvent pour dénoncer le sexisme que subissent les femmes dans de nombreux domaines: politique, musique, gastronomie. Le milieu littéraire québécois échapperait-il miraculeusement à cette iniquité rampante?

Nous avons demandé à quatre historiens de nous raconter tour à tour Montréal, de sa fondation jusqu’à nos jours.

Après avoir fait un tabac sur le circuit des festivals, en remportant notamment la Palme d’or à Cannes, le film «Anora» sort enfin en salle. Voici ce qu’on en a pensé.

Grands sont les défis auxquels font face les femmes judiciarisées, et à plus forte raison si elles ont passé du temps «en dedans», dans un centre de détention. L’une d’elles, autrice et militante de son état, témoigne concrètement des embuches qui se dressent devant elle et ses sœurs.

Comment permettre à la métropole de mieux tirer avantage de ses formidables atouts? Peut-être en commençant par réinventer l’histoire que les Montréalais se racontent à propos de leur ville.

Laval n’a jamais été aussi cool, comme en fait foi «Ravaru», le premier album très attendu du producteur et compositeur High Klassified.

De Jean-Philippe Pleau à Édouard Louis en passant par Benoit Jodoin: les transfuges de classe ont la cote en ce moment. Dans un registre plus pop, la version québécoise de la comédie musicale «Waitress», mise en œuvre par feu Juste pour rire, puis sauvée par ComediHa!, met en vedette un personnage qui essaie de sortir de la pauvreté. Pour le meilleur, mais surtout le pire.

Intimité amputée, porno interdite, rapprochements réprimés. Le code de vie de certaines maisons de soins palliatifs complique l’accès au plaisir du corps. Pourtant, faire l’amour ou se masturber peut panser les maux.

La scène jazz du Québec nouveau se porte à merveille, et la nouvelle offrande du montréalais Julien Fillion en fait foi.

Les friperies n’ont jamais été aussi cool qu’en ce moment, mais le recyclage de vêtements n’a rien de révolutionnaire. Dans les milieux défavorisés, on a toujours été «écoresponsables». À défaut de s’en voir offrir le choix.