Ce qu'on a vu—juin 2022
Une tragicomédie queer, un thriller politique primé, une satire féministe ultra attendue… Nos suggestions mensuelles tirent allègrement dans tous les sens.

Une tragicomédie queer, un thriller politique primé, une satire féministe ultra attendue… Nos suggestions mensuelles tirent allègrement dans tous les sens.

En cherchant simplement à apprendre des techniques pour un plus beau jardin, on se retrouve à retourner notre existence, et que le bouleversement soit si bénéfique qu’on en redemande.

Votre sélection hebdomadaire des textes et des productions audiovisuelles qui ont attiré l’attention de l’équipe de Nouveau Projet.

Grâce à lui, des artistes éclosent bruyamment et des esthétiques se réinventent puissamment. Le Théâtre La Chapelle, jadis marginal et peu considéré, semble être devenu le lieu de tous les possibles au sein d’un milieu théâtral montréalais trop souvent frileux. Que s’est-il donc passé, rue Saint-Dominique?

On la surnomme «Professor Occupy». Depuis les années 1970, Lisa Fithian est une habituée des mouvements de contestation et de désobéissance civile, du Nicaragua à Seattle en passant par la Grèce et le Texas. À l’automne 2011, elle a partagé sa grande expérience avec les manifestants d’Occupy Wall Street à New York et ailleurs. À travers son ONG Organizing for Power, elle offre toujours conseils et formation à différents groupes et mouvements. Elle nous confie ses règles d’or.

On nage en eaux jazz ce mois-ci avec des projets comme Valaire et Alfa Mist, des musiciens qui s’inspirent de la note bleue—sans pour autant être des puristes.


Pour la première fois en 100 ans, partout en Amérique du Nord, des centres-villes se développent plus vite que les banlieues. Le moment est donc propice pour découvrir les bénéfices de l’urbanisme tactique—ou comment les camions-restaurants permettent de revitaliser l’espace public, une modeste intervention à la fois.

Et si la faune du Québec avait un représentant légal, chargé comme en Suisse de défendre ses intérêts dans les procédures pénales?

Jadis un pôle important du reggae, le quartier informel torontois tombe peu à peu en désuétude sous les assauts répétés des stratégies d’aménagement urbain de la municipalité.