Le ministère de la Culture et des Communications a ajouté un critère à la grille d’évaluation du patrimoine bâti: la valeur sociale. Mais comment mesurer quelque chose d’aussi subjectif que l’attachement aux lieux qui font nos quartiers?
Trop souvent, les espaces urbains sont planifiés de manière expéditive, et leur design, trop rigide ou théorique, ne prend pas en compte les habitudes des citoyens. Heureusement, certains concepteurs prennent le temps d’étudier les comportements des usagers pour humaniser et rendre plus habitables les espaces urbains. Ils se tournent pour cela vers ce qu’on appelle les lignes de désir.
Les photos rétrofuturistes d’Expo 67 émerveillent, mais tout n’était pas que fleurs et farandoles autour de ce qu’on a appelé Terre des hommes. Dans son extrait de «La société de provocation: essai sur l’obscénité des riches», l’autrice nous invite à reconsidérer notre vision idéalisée et fétiche du progrès urbain en revenant sur l’histoire enfouie de l’exposition universelle de Montréal.
Hormis le centre, Montréal, c’est entre autres une ceinture de quartiers et de villes qui—dans leurs aspirations, leur mode de vie comme dans leur apparence—ont souvent plus à voir avec la banlieue ou la campagne qu’avec le Plateau Mont-Royal.
L’architecte danois Jan Gehl nous presse d’imiter les nombreuses villes européennes qui, depuis une décennie déjà, appliquent les concepts d’écomobilité, d’urbanisme durable et de ville à échelle humaine.
La ville futuriste des publicités de l’après-guerre ne semble plus si éloignée: se déplacer dans les airs grâce au transport urbain par câble est devenu une réalité pour plusieurs dizaines de villes à travers le monde.
Cinq auteurs et photographes décrivent un détail qui cristallise leur relation à Montréal.
En parallèle de sa carrière d’écrivaine, la grande Gabrielle Roy a aussi exercé le métier de journaliste indépendante. Dans ce reportage littéraire publié au début des années 1940, elle nous présente Montréal d’est en ouest, en remontant trois grandes artères de la ville: les rues Notre-Dame, Sainte-Catherine et Sherbrooke.
Montréal s’est énormément transformé, entre les années 1950 et aujourd’hui. Mais les changements auraient pu être encore plus substantiels, si ses décideurs avaient pu aller au bout de leurs (gigantesques) ambitions.
Des néons de la rue Sainte-Catherine aux chauffeurs de taxis de la rue Jean-Talon, bien des facettes de Montréal ont été immortalisées dans des romans, poèmes et chansons. Portrait kaléidoscopique.
Village champêtre devenu ville, elle-même fusionnée avec Montréal au début des années 2000, Montréal-Nord fait jaser. Mais qu’est vraiment cet arrondissement, au-delà des idées préconçues qui le confinent à la pauvreté et à la violence?
