L’éternel naufrage de la gauche
À propos d’une certaine responsabilité de la gauche dans la montée des populismes d’extrême droite, et des solutions à envisager.
À propos d’une certaine responsabilité de la gauche dans la montée des populismes d’extrême droite, et des solutions à envisager.
À force d’aménager les aspects matériels et logistiques de notre vie, il devient souvent difficile de s’offrir des pauses du réel. Il y aurait pourtant là une solution salvatrice (et autrement efficace) pour échapper à l’austérité du quotidien.
Comment contrecarrer les impératifs de productivité et toutes les injonctions qui accaparent notre temps, notre vie?
On lui doit «Les Bobos», «Le coeur a ses raisons» et «Like-moi». Marc Brunet, scénariste d'exception, nous partage l'un de ses sketchs.
Saillies de trottoirs, revalorisation des parcs, «amélioration des milieux de vie»: ces mesures faites au nom de la qualité de vie urbaine font consensus. On ne peut être contre la vertu, le verdissement et les accoudoirs à cyclistes, mais ne devrions-nous pas nous concentrer sur certaines urgences sociales?
«Le produit intérieur brut mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue», disait Robert Kennedy, quelques semaines avant sa mort en 1968. Apparu la décennie suivante, le concept de qualité de vie devait offrir une alternative au discours économique. Est-ce vraiment le cas?
Diplômé de l’École de service social de l’Université de Montréal, il œuvre depuis dix ans à la mise en place de mécanismes de planification concertés dans le domaine de la santé, de la mobilisation citoyenne et des espaces publics.
Surcharge, stress, burnout. La souffrance au travail fait les manchettes régulièrement. Dans le domaine de la recherche universitaire comme dans celui des innovations technologiques, de nouvelles voix s’élèvent pour tenter d’endiguer cette épidémie.
«Les mots sont des évènements, ils font des choses, changent les choses», écrivait Ursula K. Le Guin.
Trop souvent, les objectifs au travail semblent s’opposer: l’entreprise pense productivité et rendement, et l’employé cherche l’engagement et la réalisation de soi. De nombreux modèles alternatifs— jeunes et moins jeunes—existent pourtant, qui réinventent le travail à leur façon.